2 ateliers animés, 1 intervention, et la participation en tant que spectatrices à 8 ateliers, aux deux plénières et à la soirée débat, c'est le bilan de notre participation à cet événement qui se tenait à Montpellier les 2 et 3 décembre 2024.
Un événement largement plébiscité et des points marquants
800 personnes pour un Corum de Montpellier comble autour de ces questions cruciales qui touchent à notre environnement et nos pratiques alimentaires.
Réunis pendant deux jours, les temps de rencontre se sont alternés entre plénières et ateliers ou visite de terrain.
Tout d'abord, le sujet des fermes en régie municipale a retenu tout particulièrement notre attention de par l'intérêt que nous portons à la régie de Villejuif mais nous avons pu aller plus loin avec l'intervention de Potagers & Compagnie qui a pu évoquer le modèle précurseur de Mouans Sartoux qui essaime et construit notamment lors de la rencontre des fermes municipales.
Un premier atelier animé par Christine Aubry
Une session animée par la directrice de la Chaire sur "Comment produire localement en agroécologie pour rémunérer correctement l’acte de production et être accessible à tous les consommateurs ?" a permis de mettre en avant trois pistes : une structuration départementale d’un groupement de producteurs et sa marque locale en Isère, la mise en place d’une régie agricole multifonction à Villejuif, et l’émergence d’un système participatif de garantie entre citoyens et agriculteurs en Bourgogne. La régie de Villejuif pour son soutien de fait au maintien d’exploitations agricoles en agriculture biologique, aux côtés d'exemple de négociation directe dans la métropole de Dijon entre des agriculteurs et des citoyens (projet Prodij) et du département de l'Isère qui met en place des concertations et des actions fortes pour valoriser les productions locales.
Une intervention de Giulia Giacchè, chercheuse associée
Les questions autour de l'agriculture urbaine ont pu être évoquées et présentées via le travail de Giulia Giacchè et Laurence Baudelet-Stelmacher autour du couplage entre cuisine et production alimentaire.
Un deuxième atelier animé au nom du réseau AUPA
Enfin la question de l'accessibilité alimentaire que nous traitons via le réseau AUPA a été abordée via cet atelier qui réunissait pas moins de 7 intervenants et deux animatrices que sont Doudja Saïdi-Kabeche, enseignante chercheuse associée à la Chaire de par son expertise en sciences de gestion sur les questions notamment d'aide alimentaire et Clotilde Saurine, animatrice du réseau AUPA.
Il était question d'évoquer toutes les solutions existantes mises en place pour lutter contre le gaspillage alimentaire et faciliter le coopération des acteurs et actrices pour lutter contre la précarité alimentaire. Avec pour commencer un cadrage de Marie Mourad, chercheuse et spécialiste des questions de lutte anti gaspi qui a introduit la séquence. Puis Guillaume Clair-Caliot de Pas Perdu qui a pu illustrer sa démarche entrepreneuriale qui met en relation des associations et des artisans (boulangers notamment) dans une logique anti gaspillage afin que les produits ne soient pas perdus. Le projet va jusqu'à limiter le gaspillage généré par les événements.
Fort de ce cadrage et de cette initiative nous avons pu avoir deux solutions pour faciliter les échanges autour de l'aide ou des dons alimentaires :
La première avec les témoignages d'Alix Guilbert et Nicolas Dupraz autour d'une plateforme de gestion d'aide alimentaire mise en place dans un premier temps par la Métropole de Dijon nommée Collect’o.
La deuxième avec SOLAAL Occitanie et le témoignage de Nicolas Hurel qui a présenté la genèse de l'association fondée par Michèle Lemétayer et l'action qui organise les dons d’agriculteurs aux associations d'aide alimentaire.
Pour enfin entrer dans des démarches territorialisées avec Fabien Heran autour du PAT du Syndicat du Bassin Mixte de Thau qui est en cours et a pu identifié les attentes des acteurs sur le terrain pour mieux cibler son action (formation, coordination, etc.) et la démarche du projet de l'Association Parmentier - Le circuit Court Solidaire qui regroupe des associations d'aide alimentaire adhérentes, des producteurs et productrices, des collectivités locales. L'association achète des produits locaux pour permettre d’accéder à des produits de qualité avec une liberté de choix et en circuit court.
Les prochaines étapes
La déclaration de ces Assises territoriales de la transition agroécologique et de l’alimentation durable de Montpellier est disponible ici : https://assises-agroecologie-alimentation.fr/wp-content/uploads/2024/12/Declaration-des-Assises-territoriales-de-la-transition-agroecologique-et-de-lalimentation-durable-Montpellier-2024-1.pdf
Montpellier passera la main pour 2026 à Dijon. Le rendez-vous est pris !
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